mercredi 7 novembre 2012

Les joies de Bored to Death

Alors, je reprend du service parce qu'au final ça me manque.

Pour Bored to Death, tu prends Roger Sterling de Mad Men, tu prends Zach Braff dans Scrubs, tu prends un gros barbu rigolo américain, et t'as le trio génial.
Une super série de HBO, 30 minutes l'épisode, du bonheur. Très agréable à regardé, elle te permettra de te détendre après une longue journée.

Mais l'histoire, c'est quoi?

C'est un jeune, il écrit des romans, il a un ami éditeur un peu fou/alcoolique/nympho et un autre gros/geek/drole. Mais voilà, quand t'approche les trente ans, que tu sors d'une rupture difficile, et que t'es écrivain à New York, la vie peut parfois être rude et la fin de mois difficile a bouclée. Alors un jour il poste une annonce sur Craiglist. "Détective privée propose ses services". Ce qui l’emmènera loin, très loin.

Et pourquoi t'as aimé?
L'HU-MOU-REUUH. Dur dur de trouver une série drôle et attachante en dehors des sitcoms des grands networks (HIMYM , TBBT...) Et puis, le scénario tiens la route, sans trop de prise de tête, parfois abracadabrantesque. Et la B.O est coule. Le rythme te tiens éveillé. (Bisou Twin Peaks).

Je vous la conseille, définitivement. Même, si a la fin des trois seules saisons existantes, vous allez être super frustrés, pas de suite... Mais une fin tout de même.



dimanche 20 novembre 2011

Urgences, pourquoi pas?

Bon, je suis absent de ce blog depuis un bail. Même longtemps. Je reviens subrepticement vous parler d’une série qui m’a beaucoup marqué ces 5 derniers mois. Urgences (E.R pour Emergency Room en V.O). 

Stupeurs et étonnements, comme le dit si bien le proverbe latin « les gouts et les couleurs ne se discutent pas » donc s’il vous plait, n’ayez pas de préjugés du genre « c’est vieux, c’est nul , a passait sur TF1 »



J’étais en montagne cet été et ne savait quoi regarder, bien sur on avait Breaking Bad et Weeds pour tenir le coup, mais il faut avouer que l’été, il n’y a pas beaucoup de diffusions. J’ai donc cherché une série à regarder, chercher et chercher quelque chose qui me plairait avec certitude, et que je n’avais pas déjà vu, bien évidemment. L’excellent site http://subfactory.fr et son classement m’a beaucoup aidé.
Les faits sont là, je me lance et fais l’acquisition de la saison 1. J’adore les séries médicales (à l’exception de Scrubs), ce qui m’a motivé. Je lance le pilote. Stupéfait. Le coté 90’s me fait beaucoup rire, le doublage français m’horripile, mais le rythme est sensationnel. S’en suit 322 épisodes de 40 minutes.

J’ai finis la quinzième saison il y a peu, avec dégout. La série a commencé en 1994 et s’achève en 2009. On y trouve une multitude de personnage, représentation concrète de la société américaine sur le front des Urgences de l’hôpital Cook County de Chicago, hôpital de comté donc où les médecins font beaucoup avec peu de moyens. Mais quinze saisons tout de même. Les personnages ne restent absolument pas les mêmes. Choix pleinement assumé, des acteurs partent faire carrière au cinéma (on pense à George Clooney et sa cravate verte imprimée père noël typique 90’s). Les choix scénaristique sont drastiques, la mort, les choix de vies font partir un  nombre important de personnages, et à chaque fois, je pestais contre ces choix.
Mais les faits sont là, cette série m’a mise dans tout mes états. Certainement parce que je l’ai regardé en concentré, comme à chaque fois ce qui me permet d’être sensible au plus haut point, augmentant mon empathie envers des personnes construites de toutes pièces.

Urgences est magique, un nombre importants de thèmes y sont abordés. La difficulté de gérer les urgences en premier lieu, le divorce, les études, l’argent, le problème des sans abris, les maladies habituelles, le SIDA, la situation au Darfour (des médecins font de l’humanitaire), l’alcoolisme, la drogue, la guerre en Irak. Mais les trois grands thèmes, réellement importants, et très américains sont l’amour, la mort et la famille. Parce qu’au final c’est 322 épisodes de médecins et infirmière créant une grande famille, luttant chaque jours pour éviter le décès a des dizaines d’accidentés, et ce avec un réalisme détonant. On suit l’avancé d’externe devenant interne devenant médecins titulaire, on prend les personnages réellement à cœur, même un connard comme le Dr Romano.
Les faits sont là, et c’est pour ça que cette série est un classique, elle a tous les arguments d’une bonne fiction. Parfois tirée par les cheveux certes, rentrant dans les clichés les plus complet, mais, de notre point de vue de français en 2011, cette série, je la trouve fabuleuse.

Voilà, si vous ne savez pas quoi regarder, lancez vous dans l’aventure d’Urgences, et arrêtez vous aux alentours de la saison 7-8, parce qu’après ce n’est que rajout. Mais jetez y un œil attentif, elle s’adresse à tout le monde, les femmes et hommes de 15 à je ne sais combien d’années. Les filles y trouveront des histoires d’amours palpitantes avec George Clooney. Les hommes y trouveront leurs comptes d’actions et de sang. Le tout dans un équilibre surréaliste, et un rythme, un rythme des plus fabuleux.

Sinon je crois que c’était mon dernier article.

vendredi 17 juin 2011

Un peu de porno Me-sdamoiseaux et Mademoiselle?

 
Aujourd'hui je m'attaque à une épreuve de taille, donner mon avis sur  Xanadu, la dernière et seule à ce jour production d'Arte.
Je téléchargeais tous les mercredi les deux épisodes diffusés le Samedi. parce que, honnêtement, Arte a bien foiré en diffusant ça un Samedi soir, là où le paroxysme sexuel n'arrive pas devant ta télé mais dans l'alcool et la débauche de ce saint jour de nos longues semaines.

J'espère que le streaming aura bien marché.
A chaque fois, c'est avec enthousiasme que je m'installais pour regarder ce qui allait arriver à la famille Valadine, rois du porno "classe" qui tentent de survivre en 2011. Deux épisodes, ça calme, ça détend. J'étais scotché par les choix esthétique de je ne sais qui d'ailleurs (aller sur Allociné si vous voulez le savoir bandes de fainéants), le coup du fils dans le coma en dessous de l'arbre avec la petite fille et le bateau, c'est vraiment bien choisi, même si on a une petite impression de déjà vu.
Les dialogues sont parfois peu crédible et le ton des acteurs foire à quelques reprises. Mais soyons une fois de plus honnête, Arte bossait avec des types comme Lars Von Trier, et aurait pu largement choisir des acteurs renommés, mais non, ils ont misé sur du neuf, une série, un scénario et des acteurs originaux.
Parce que faut bien se dire que c'est original, bizarre et décalé, mais ceux qui choisissent de regarder le font sciemment et en connaissance de cause.
C'est un projet ambitieux rudement mené à son terme, je me suis pris une bonne claque, innovante.
L'univers du porno n'est pas traité avec des pincettes, on voit sa difficulté et le côté bien psychopathe des malades qui en font leur travaille.
Je délivre une mention spécial au dernier épisode, on se dit "Aaaaaaaah ok, c'est pour ça, normal."
Je vous conseille d'y jeter un oeil, mais attentif et curieux, pas exigeant.

Ah et sinon c'est un drame.

dimanche 12 juin 2011

Un petit tour chez Showtime

    Ce soir, je vais vous vanter les mérites de la chaine Showtime, et donc, de ses productions. Du moins, celles que j'ai déjà vu.


    Les séries de cette super chaîne ont toutes pour centre d'intérêt la famille, et la manière dont elle fait face à la vie, dans les séries présentées ici, en tout cas.




Eddie Falco, connue pour le rôle de Carmela Soprano interprète ici une infirmière droguées H24 à toutes sortes de médicaments. Entre ses mensonges, son aventure, son métier, son amie et sa famille, elle ne s'y retrouve plus, seul le spectateur a l'esprit assez clair pour la voir sombrer, ou pas. Qui sait? Il faudrait y jeter un œil, non?
Aaah, Hank Mood, mon héros, combien de fois ai-je halluciné devant le comportement et la philosophie de vie de ce fabuleux personnage, interprété par notre cher Mulder issu tout droit d'X-Files. On suit un écrivain en panne d'inspiration faisant quelques boulettes dans sa vie couple, essayant de sauver les dégâts, tant bien que mal.
Une série rock'n'roll, intéressante, mais a un petit côté surfait.
Le cancer. Breaking Bad me diriez vous. Absolument pas. Ici, l'actrice joue avec une étonnante franchise une femme arrivant à un croisement dans son existence, se soigner et agonisé ou vivre à fond. Elle choisira la deuxième solution et va alors mener un rythme de vie des plus loufoque, faisant tous ce qui lui passe par la tête et plus si affinités. A voir, vraiment.
Weeds, est-ce vraiment nécessaire de présenter cette série devenue plus que mythique pour toute une génération, surtout la mienne. Weeds c'est le rendez-vous d'un bon pétard tous les Lundi soir sur Showtime, le Mardi sur votre ordinateur et l'année d'après sur Canal +. Que de rebondissements, de combines et de galères, que d'évolutions des personnages. Je me souviens encore le jour où j'ai découvert, à l'internat.  Sérieusement, on regarde Shane dans l'épisode 101 et dans le 701, juste énormissime, quelle évolution, quelle audace de l part des scénariste (Le dernier épisode de la saison 5 est putainement jouissif).
     
United States of Tara fait parti de cette liste mais est déjà présenté précédemment. 


     Je n'ai pas mis Dexter, évidemment, le personnage Michael C. Hall a une salle tronche,et sa voix monocorde de pseudo assassin parfait ne me revient vraiment pas. De plus, j'emmerde le showrunner d'avoir choisi Miami, c'est la ville de Michael Westen dans Burn Notice, et "il ne peut en rester qu'un" du moins, dans mon cœur et sur ce putain de blog. Sinon j'ai tout de même regarder le pilote de The Borgias, si vous kiffez le Pape, lâchez vous, ah oui, et les complots moyenâgeux aussi.


Post.Scriptum: Le format de ces séries sont d'environ 27-30 minutes , ce qui est très arrangeant.

lundi 6 juin 2011

The Sopranos !

Je crois qu'ils ne sont plus  à présenter.
Pourquoi regarderiez-vous The Sopranos?
Parce que c'est bien.


On y suit un père de famille, chef de mafia, tueur, raciste, vieux jeu, on le suit partout, chez sa psy, au travail, en famille. The Sopranos pour moi est la preuve même du talent d'un scénariste. Pendant six saisons de vingt-deux épisodes chacune, on tremble lorsque Tony Soprano tremble.

Comment est-il possible d'aimer et d'attendre chaque semaine des nouvelles d'un type comme ça?

Sisi, regardez, vous serez bluffés. Et en plus, c'est super bien joué, on y retrouve des acteurs sortant des Affranchis, ou de The Big Lebowski. Enfin je ne vous fait pas un dessin, go! go! il est le premier épisode!