vendredi 17 juin 2011

Un peu de porno Me-sdamoiseaux et Mademoiselle?

 
Aujourd'hui je m'attaque à une épreuve de taille, donner mon avis sur  Xanadu, la dernière et seule à ce jour production d'Arte.
Je téléchargeais tous les mercredi les deux épisodes diffusés le Samedi. parce que, honnêtement, Arte a bien foiré en diffusant ça un Samedi soir, là où le paroxysme sexuel n'arrive pas devant ta télé mais dans l'alcool et la débauche de ce saint jour de nos longues semaines.

J'espère que le streaming aura bien marché.
A chaque fois, c'est avec enthousiasme que je m'installais pour regarder ce qui allait arriver à la famille Valadine, rois du porno "classe" qui tentent de survivre en 2011. Deux épisodes, ça calme, ça détend. J'étais scotché par les choix esthétique de je ne sais qui d'ailleurs (aller sur Allociné si vous voulez le savoir bandes de fainéants), le coup du fils dans le coma en dessous de l'arbre avec la petite fille et le bateau, c'est vraiment bien choisi, même si on a une petite impression de déjà vu.
Les dialogues sont parfois peu crédible et le ton des acteurs foire à quelques reprises. Mais soyons une fois de plus honnête, Arte bossait avec des types comme Lars Von Trier, et aurait pu largement choisir des acteurs renommés, mais non, ils ont misé sur du neuf, une série, un scénario et des acteurs originaux.
Parce que faut bien se dire que c'est original, bizarre et décalé, mais ceux qui choisissent de regarder le font sciemment et en connaissance de cause.
C'est un projet ambitieux rudement mené à son terme, je me suis pris une bonne claque, innovante.
L'univers du porno n'est pas traité avec des pincettes, on voit sa difficulté et le côté bien psychopathe des malades qui en font leur travaille.
Je délivre une mention spécial au dernier épisode, on se dit "Aaaaaaaah ok, c'est pour ça, normal."
Je vous conseille d'y jeter un oeil, mais attentif et curieux, pas exigeant.

Ah et sinon c'est un drame.

dimanche 12 juin 2011

Un petit tour chez Showtime

    Ce soir, je vais vous vanter les mérites de la chaine Showtime, et donc, de ses productions. Du moins, celles que j'ai déjà vu.


    Les séries de cette super chaîne ont toutes pour centre d'intérêt la famille, et la manière dont elle fait face à la vie, dans les séries présentées ici, en tout cas.




Eddie Falco, connue pour le rôle de Carmela Soprano interprète ici une infirmière droguées H24 à toutes sortes de médicaments. Entre ses mensonges, son aventure, son métier, son amie et sa famille, elle ne s'y retrouve plus, seul le spectateur a l'esprit assez clair pour la voir sombrer, ou pas. Qui sait? Il faudrait y jeter un œil, non?
Aaah, Hank Mood, mon héros, combien de fois ai-je halluciné devant le comportement et la philosophie de vie de ce fabuleux personnage, interprété par notre cher Mulder issu tout droit d'X-Files. On suit un écrivain en panne d'inspiration faisant quelques boulettes dans sa vie couple, essayant de sauver les dégâts, tant bien que mal.
Une série rock'n'roll, intéressante, mais a un petit côté surfait.
Le cancer. Breaking Bad me diriez vous. Absolument pas. Ici, l'actrice joue avec une étonnante franchise une femme arrivant à un croisement dans son existence, se soigner et agonisé ou vivre à fond. Elle choisira la deuxième solution et va alors mener un rythme de vie des plus loufoque, faisant tous ce qui lui passe par la tête et plus si affinités. A voir, vraiment.
Weeds, est-ce vraiment nécessaire de présenter cette série devenue plus que mythique pour toute une génération, surtout la mienne. Weeds c'est le rendez-vous d'un bon pétard tous les Lundi soir sur Showtime, le Mardi sur votre ordinateur et l'année d'après sur Canal +. Que de rebondissements, de combines et de galères, que d'évolutions des personnages. Je me souviens encore le jour où j'ai découvert, à l'internat.  Sérieusement, on regarde Shane dans l'épisode 101 et dans le 701, juste énormissime, quelle évolution, quelle audace de l part des scénariste (Le dernier épisode de la saison 5 est putainement jouissif).
     
United States of Tara fait parti de cette liste mais est déjà présenté précédemment. 


     Je n'ai pas mis Dexter, évidemment, le personnage Michael C. Hall a une salle tronche,et sa voix monocorde de pseudo assassin parfait ne me revient vraiment pas. De plus, j'emmerde le showrunner d'avoir choisi Miami, c'est la ville de Michael Westen dans Burn Notice, et "il ne peut en rester qu'un" du moins, dans mon cœur et sur ce putain de blog. Sinon j'ai tout de même regarder le pilote de The Borgias, si vous kiffez le Pape, lâchez vous, ah oui, et les complots moyenâgeux aussi.


Post.Scriptum: Le format de ces séries sont d'environ 27-30 minutes , ce qui est très arrangeant.

lundi 6 juin 2011

The Sopranos !

Je crois qu'ils ne sont plus  à présenter.
Pourquoi regarderiez-vous The Sopranos?
Parce que c'est bien.


On y suit un père de famille, chef de mafia, tueur, raciste, vieux jeu, on le suit partout, chez sa psy, au travail, en famille. The Sopranos pour moi est la preuve même du talent d'un scénariste. Pendant six saisons de vingt-deux épisodes chacune, on tremble lorsque Tony Soprano tremble.

Comment est-il possible d'aimer et d'attendre chaque semaine des nouvelles d'un type comme ça?

Sisi, regardez, vous serez bluffés. Et en plus, c'est super bien joué, on y retrouve des acteurs sortant des Affranchis, ou de The Big Lebowski. Enfin je ne vous fait pas un dessin, go! go! il est le premier épisode!

Ici, commence une ôde.



Je n'ai pas fais ce blog pour redire ce qui a été lu partout. Si vous voulez du casting ou des critiques très constructives, le Guardian a consacré un blog à la série. Ou Allociné est dans la place.

En essayant d'être simple.

On est proche de Zola avec ses Rougon Macquart ou de la comédie humaine de Balzac. La série nous propulse dans Baltimore critiquant chaque institution en nous envoyant la réalité, habilement, en pleine figure. Ce n'est pas un documentaire, et ce n'est pas une série au sens propre du terme comme on l'entend. Il y a une trentaine de personnages importants. Il faut s'accrocher pour suivre, mais c'est LA meilleure. Du moins à mes yeux.
Pour ne pas être trop obscur, je dirais que les créateurs savaient de quoi ils parlaient, ils ont écrit les cinq saisons et ont décidé que c'en ne serait pas autrement. La première s'occupe de la lutte incessante entre Police de proximité et petit dealeur, ce sera la ligne directrice de toute l'histoire, les suites montrent les répercussions de cette lutte sur différents  systèmes institutionnels. La deuxième  saison ajoute les dockers, la troisième sonde le système politique, la quatrième nous fait faire un tour à l'école, et la dernière... Voyez par vous même.

The Wire rompt un contrat longtemps suivi dans la littérature (j'entends par là  toute production représentant le parcours de quelqu'un ou quelque chose), celui du bien et du mal. La camera ne juge pas, elle montre un commissaire de police de la même manière qu'un dealeur. David Simons nous jette à la tronche une Baltimore chamboulée, où la corruption règne de plein fouet, où tout le monde cherche une place dans son milieu.


L'épisode 3 de la saison 1, The Wire.


C'est une œuvre phénoménale, grandiose, où les personnages ont une intensité  incroyable, où la mise en scène est très, très réaliste. Regardez là, jamais je ne le répèterai suffisamment. A noté que tous les acteurs ont vu leur carrière prendre un coup de fouet, et qu'on les voit tous actuellement, pour ne citer que Fringe ou Friday Night Lights.

Jetez vous dessus, si vous aimez les drogues, la politique, la police, les séries, les profs, les bateaux, les hommes, les femmes, la vie.
MAIS, savourez, petits chanceux qui avez la chance de la découvrir.

Le petit mot rigolo: Obama kiffe.

Ne regardez pas Flashforward


Bon, il faut bien des avis négatifs. Flashforward c'est une bonne intrigue en soi, les personnages ne sont pas originaux mais attachants tout de même.

 La petite histoire
Un jour, toutes les personnes sur terre s'évanouissent, en même temps et vit pendant 2 minutes ce qui lui arrivera six mois dans le futur. De ci de là en découle une enquête au sein du FBI.

Cette petite série a été conçue pour duré au départ, le but était même qu'elle remplace Lost. Mais... Crackboum dans les audiences, nous voilà avec une seule et unique saison. Comme Rubicon par exemple.

Au final pourquoi il ne faut pas regarder?
A cause de cette unique saison, perdue dans un abysse d'éléments auxquels aucunes réponses n'est apportées au final. On finit le vingt-deuxième épisode de la saison avec pas trop d'originalité mais des questions toujours d'actualités, le fan le TV-addict se jette alors sur son ordi (ou sa télé) pour finalement se rendre compte qu'on a pas payé les types qui étaient censés inventer la suite.

Ah oui, c'est aussi un bon ramassis de clichés, du déjà-vu en fait, mais la fantaisie en moins. Quelle merde! De toute façon, ça passe sur TF1 et qui regarde TF1, en parlant sérieusement?