dimanche 20 novembre 2011

Urgences, pourquoi pas?

Bon, je suis absent de ce blog depuis un bail. Même longtemps. Je reviens subrepticement vous parler d’une série qui m’a beaucoup marqué ces 5 derniers mois. Urgences (E.R pour Emergency Room en V.O). 

Stupeurs et étonnements, comme le dit si bien le proverbe latin « les gouts et les couleurs ne se discutent pas » donc s’il vous plait, n’ayez pas de préjugés du genre « c’est vieux, c’est nul , a passait sur TF1 »



J’étais en montagne cet été et ne savait quoi regarder, bien sur on avait Breaking Bad et Weeds pour tenir le coup, mais il faut avouer que l’été, il n’y a pas beaucoup de diffusions. J’ai donc cherché une série à regarder, chercher et chercher quelque chose qui me plairait avec certitude, et que je n’avais pas déjà vu, bien évidemment. L’excellent site http://subfactory.fr et son classement m’a beaucoup aidé.
Les faits sont là, je me lance et fais l’acquisition de la saison 1. J’adore les séries médicales (à l’exception de Scrubs), ce qui m’a motivé. Je lance le pilote. Stupéfait. Le coté 90’s me fait beaucoup rire, le doublage français m’horripile, mais le rythme est sensationnel. S’en suit 322 épisodes de 40 minutes.

J’ai finis la quinzième saison il y a peu, avec dégout. La série a commencé en 1994 et s’achève en 2009. On y trouve une multitude de personnage, représentation concrète de la société américaine sur le front des Urgences de l’hôpital Cook County de Chicago, hôpital de comté donc où les médecins font beaucoup avec peu de moyens. Mais quinze saisons tout de même. Les personnages ne restent absolument pas les mêmes. Choix pleinement assumé, des acteurs partent faire carrière au cinéma (on pense à George Clooney et sa cravate verte imprimée père noël typique 90’s). Les choix scénaristique sont drastiques, la mort, les choix de vies font partir un  nombre important de personnages, et à chaque fois, je pestais contre ces choix.
Mais les faits sont là, cette série m’a mise dans tout mes états. Certainement parce que je l’ai regardé en concentré, comme à chaque fois ce qui me permet d’être sensible au plus haut point, augmentant mon empathie envers des personnes construites de toutes pièces.

Urgences est magique, un nombre importants de thèmes y sont abordés. La difficulté de gérer les urgences en premier lieu, le divorce, les études, l’argent, le problème des sans abris, les maladies habituelles, le SIDA, la situation au Darfour (des médecins font de l’humanitaire), l’alcoolisme, la drogue, la guerre en Irak. Mais les trois grands thèmes, réellement importants, et très américains sont l’amour, la mort et la famille. Parce qu’au final c’est 322 épisodes de médecins et infirmière créant une grande famille, luttant chaque jours pour éviter le décès a des dizaines d’accidentés, et ce avec un réalisme détonant. On suit l’avancé d’externe devenant interne devenant médecins titulaire, on prend les personnages réellement à cœur, même un connard comme le Dr Romano.
Les faits sont là, et c’est pour ça que cette série est un classique, elle a tous les arguments d’une bonne fiction. Parfois tirée par les cheveux certes, rentrant dans les clichés les plus complet, mais, de notre point de vue de français en 2011, cette série, je la trouve fabuleuse.

Voilà, si vous ne savez pas quoi regarder, lancez vous dans l’aventure d’Urgences, et arrêtez vous aux alentours de la saison 7-8, parce qu’après ce n’est que rajout. Mais jetez y un œil attentif, elle s’adresse à tout le monde, les femmes et hommes de 15 à je ne sais combien d’années. Les filles y trouveront des histoires d’amours palpitantes avec George Clooney. Les hommes y trouveront leurs comptes d’actions et de sang. Le tout dans un équilibre surréaliste, et un rythme, un rythme des plus fabuleux.

Sinon je crois que c’était mon dernier article.

vendredi 17 juin 2011

Un peu de porno Me-sdamoiseaux et Mademoiselle?

 
Aujourd'hui je m'attaque à une épreuve de taille, donner mon avis sur  Xanadu, la dernière et seule à ce jour production d'Arte.
Je téléchargeais tous les mercredi les deux épisodes diffusés le Samedi. parce que, honnêtement, Arte a bien foiré en diffusant ça un Samedi soir, là où le paroxysme sexuel n'arrive pas devant ta télé mais dans l'alcool et la débauche de ce saint jour de nos longues semaines.

J'espère que le streaming aura bien marché.
A chaque fois, c'est avec enthousiasme que je m'installais pour regarder ce qui allait arriver à la famille Valadine, rois du porno "classe" qui tentent de survivre en 2011. Deux épisodes, ça calme, ça détend. J'étais scotché par les choix esthétique de je ne sais qui d'ailleurs (aller sur Allociné si vous voulez le savoir bandes de fainéants), le coup du fils dans le coma en dessous de l'arbre avec la petite fille et le bateau, c'est vraiment bien choisi, même si on a une petite impression de déjà vu.
Les dialogues sont parfois peu crédible et le ton des acteurs foire à quelques reprises. Mais soyons une fois de plus honnête, Arte bossait avec des types comme Lars Von Trier, et aurait pu largement choisir des acteurs renommés, mais non, ils ont misé sur du neuf, une série, un scénario et des acteurs originaux.
Parce que faut bien se dire que c'est original, bizarre et décalé, mais ceux qui choisissent de regarder le font sciemment et en connaissance de cause.
C'est un projet ambitieux rudement mené à son terme, je me suis pris une bonne claque, innovante.
L'univers du porno n'est pas traité avec des pincettes, on voit sa difficulté et le côté bien psychopathe des malades qui en font leur travaille.
Je délivre une mention spécial au dernier épisode, on se dit "Aaaaaaaah ok, c'est pour ça, normal."
Je vous conseille d'y jeter un oeil, mais attentif et curieux, pas exigeant.

Ah et sinon c'est un drame.

dimanche 12 juin 2011

Un petit tour chez Showtime

    Ce soir, je vais vous vanter les mérites de la chaine Showtime, et donc, de ses productions. Du moins, celles que j'ai déjà vu.


    Les séries de cette super chaîne ont toutes pour centre d'intérêt la famille, et la manière dont elle fait face à la vie, dans les séries présentées ici, en tout cas.




Eddie Falco, connue pour le rôle de Carmela Soprano interprète ici une infirmière droguées H24 à toutes sortes de médicaments. Entre ses mensonges, son aventure, son métier, son amie et sa famille, elle ne s'y retrouve plus, seul le spectateur a l'esprit assez clair pour la voir sombrer, ou pas. Qui sait? Il faudrait y jeter un œil, non?
Aaah, Hank Mood, mon héros, combien de fois ai-je halluciné devant le comportement et la philosophie de vie de ce fabuleux personnage, interprété par notre cher Mulder issu tout droit d'X-Files. On suit un écrivain en panne d'inspiration faisant quelques boulettes dans sa vie couple, essayant de sauver les dégâts, tant bien que mal.
Une série rock'n'roll, intéressante, mais a un petit côté surfait.
Le cancer. Breaking Bad me diriez vous. Absolument pas. Ici, l'actrice joue avec une étonnante franchise une femme arrivant à un croisement dans son existence, se soigner et agonisé ou vivre à fond. Elle choisira la deuxième solution et va alors mener un rythme de vie des plus loufoque, faisant tous ce qui lui passe par la tête et plus si affinités. A voir, vraiment.
Weeds, est-ce vraiment nécessaire de présenter cette série devenue plus que mythique pour toute une génération, surtout la mienne. Weeds c'est le rendez-vous d'un bon pétard tous les Lundi soir sur Showtime, le Mardi sur votre ordinateur et l'année d'après sur Canal +. Que de rebondissements, de combines et de galères, que d'évolutions des personnages. Je me souviens encore le jour où j'ai découvert, à l'internat.  Sérieusement, on regarde Shane dans l'épisode 101 et dans le 701, juste énormissime, quelle évolution, quelle audace de l part des scénariste (Le dernier épisode de la saison 5 est putainement jouissif).
     
United States of Tara fait parti de cette liste mais est déjà présenté précédemment. 


     Je n'ai pas mis Dexter, évidemment, le personnage Michael C. Hall a une salle tronche,et sa voix monocorde de pseudo assassin parfait ne me revient vraiment pas. De plus, j'emmerde le showrunner d'avoir choisi Miami, c'est la ville de Michael Westen dans Burn Notice, et "il ne peut en rester qu'un" du moins, dans mon cœur et sur ce putain de blog. Sinon j'ai tout de même regarder le pilote de The Borgias, si vous kiffez le Pape, lâchez vous, ah oui, et les complots moyenâgeux aussi.


Post.Scriptum: Le format de ces séries sont d'environ 27-30 minutes , ce qui est très arrangeant.

lundi 6 juin 2011

The Sopranos !

Je crois qu'ils ne sont plus  à présenter.
Pourquoi regarderiez-vous The Sopranos?
Parce que c'est bien.


On y suit un père de famille, chef de mafia, tueur, raciste, vieux jeu, on le suit partout, chez sa psy, au travail, en famille. The Sopranos pour moi est la preuve même du talent d'un scénariste. Pendant six saisons de vingt-deux épisodes chacune, on tremble lorsque Tony Soprano tremble.

Comment est-il possible d'aimer et d'attendre chaque semaine des nouvelles d'un type comme ça?

Sisi, regardez, vous serez bluffés. Et en plus, c'est super bien joué, on y retrouve des acteurs sortant des Affranchis, ou de The Big Lebowski. Enfin je ne vous fait pas un dessin, go! go! il est le premier épisode!

Ici, commence une ôde.



Je n'ai pas fais ce blog pour redire ce qui a été lu partout. Si vous voulez du casting ou des critiques très constructives, le Guardian a consacré un blog à la série. Ou Allociné est dans la place.

En essayant d'être simple.

On est proche de Zola avec ses Rougon Macquart ou de la comédie humaine de Balzac. La série nous propulse dans Baltimore critiquant chaque institution en nous envoyant la réalité, habilement, en pleine figure. Ce n'est pas un documentaire, et ce n'est pas une série au sens propre du terme comme on l'entend. Il y a une trentaine de personnages importants. Il faut s'accrocher pour suivre, mais c'est LA meilleure. Du moins à mes yeux.
Pour ne pas être trop obscur, je dirais que les créateurs savaient de quoi ils parlaient, ils ont écrit les cinq saisons et ont décidé que c'en ne serait pas autrement. La première s'occupe de la lutte incessante entre Police de proximité et petit dealeur, ce sera la ligne directrice de toute l'histoire, les suites montrent les répercussions de cette lutte sur différents  systèmes institutionnels. La deuxième  saison ajoute les dockers, la troisième sonde le système politique, la quatrième nous fait faire un tour à l'école, et la dernière... Voyez par vous même.

The Wire rompt un contrat longtemps suivi dans la littérature (j'entends par là  toute production représentant le parcours de quelqu'un ou quelque chose), celui du bien et du mal. La camera ne juge pas, elle montre un commissaire de police de la même manière qu'un dealeur. David Simons nous jette à la tronche une Baltimore chamboulée, où la corruption règne de plein fouet, où tout le monde cherche une place dans son milieu.


L'épisode 3 de la saison 1, The Wire.


C'est une œuvre phénoménale, grandiose, où les personnages ont une intensité  incroyable, où la mise en scène est très, très réaliste. Regardez là, jamais je ne le répèterai suffisamment. A noté que tous les acteurs ont vu leur carrière prendre un coup de fouet, et qu'on les voit tous actuellement, pour ne citer que Fringe ou Friday Night Lights.

Jetez vous dessus, si vous aimez les drogues, la politique, la police, les séries, les profs, les bateaux, les hommes, les femmes, la vie.
MAIS, savourez, petits chanceux qui avez la chance de la découvrir.

Le petit mot rigolo: Obama kiffe.

Ne regardez pas Flashforward


Bon, il faut bien des avis négatifs. Flashforward c'est une bonne intrigue en soi, les personnages ne sont pas originaux mais attachants tout de même.

 La petite histoire
Un jour, toutes les personnes sur terre s'évanouissent, en même temps et vit pendant 2 minutes ce qui lui arrivera six mois dans le futur. De ci de là en découle une enquête au sein du FBI.

Cette petite série a été conçue pour duré au départ, le but était même qu'elle remplace Lost. Mais... Crackboum dans les audiences, nous voilà avec une seule et unique saison. Comme Rubicon par exemple.

Au final pourquoi il ne faut pas regarder?
A cause de cette unique saison, perdue dans un abysse d'éléments auxquels aucunes réponses n'est apportées au final. On finit le vingt-deuxième épisode de la saison avec pas trop d'originalité mais des questions toujours d'actualités, le fan le TV-addict se jette alors sur son ordi (ou sa télé) pour finalement se rendre compte qu'on a pas payé les types qui étaient censés inventer la suite.

Ah oui, c'est aussi un bon ramassis de clichés, du déjà-vu en fait, mais la fantaisie en moins. Quelle merde! De toute façon, ça passe sur TF1 et qui regarde TF1, en parlant sérieusement?

samedi 28 mai 2011

Game of Thrones




Je regarde toutes sortes de séries, de Firefly en passant par Game of Thrones, Madmen ou The Killing, Ideal ou Weeds.
Je n'ai jamais été un grand fan d'Heroic Fantasy, mais là, je dépose les armes.
Game of Thrones, c'est bien. Pour rassurer tous le monde, on attend toujours les effusions de sang à l'épisode sept.
Quelle drôle d'idée que de faire une série avec une intrigue politique qui se déroule dans un monde qui nous ait totalement inconnu, je n'aurais pas parier dessus, HBO l'a fait et a gagné. On y retrouve entre autres Sean Bean, connu pour avoir porté le personnage de Boromir dans Le Seigneur des Anneaux.
L'histoire n'est pas difficile a comprendre, accessible à tous, on assimile très vite la géographie et la manière dont pensent les personnages. Personnages qui développent une certaine épaisseur dès les premiers épisodes.
Mais l'histoire, c'est quoi ? Très simple, un Lord est appelé par son vieil ami maintenant Roi pour être « la main du roi » soit son bras droit. S'en suit jalousie, tout le monde veut le pouvoir, ça se chamaille dur dur dans les sept royaumes. En découle un conflit entre un homme ayant beaucoup d'honneur et d'autres moins attentionnés  voulant arriver à leurs fins.

Game of Thrones on aime bien parce que c'est de l'heroic fantasy au goût du jour, ça change de Camelot ou Merlin. HBO a un bon budget, on a pas affaire aux effets carton pâte qu'on a pu observer dans Spartacus Blood and Sand. Il y a de bons acteurs. Et soyons francs, ça fait du bien de voir une série inspiré du Moyen-Âge où ils se mettent pas sur la tronche à coup de masse d'arme toutes les cinq minutes.
Au final, c'est une série que je vous conseille, mais elle est en cours de diffusion chaque Lundi soir. Cependant c'est une série bien plus sélective, nombreux, à l'heure actuelle, sont les allergiques aux épées et aux gué-guerre de Royaume.

vendredi 27 mai 2011

United Stated of Tara

Bon, l'heure est grave, c'est vrai que les audiences US ne sont pas terrible (250 000 téléspectateurs dernièrement) mais c'est une série surprenante!

Chez Showtime, ils aiment bien les familles, vous le verrez dans mes billets à venir sur The Big C, Californication, Weeds... Mais là, ils ont fait fort.

On trouve Toni Collette dans le rôle principal et Spielberg à la production. Le principe est super mais long à démarrer, je me suis accroché au bout de quatre-cinq épisodes. Et visiblement, la majeure partie des gens se lassent du principe.

Tara a une manière bien particulière de répondre au stresse et à sa vie de tous les jours. En effet, dès qu'un obstacle survient, qu'elle se sent débordé, une autre personnalité prend le contrôle de son corps. Pour ne rien spoiler, je n'en dirais que quelques unes:



-Buck, le biker qui a fait la guerre du Vietnam.
-Alice la mère parfaite tout droit sortie des années 60.
-La vraie Tara, évidemment. 
-T (à prononcé Ti), une adolescente vulgaire au possible.




Chacun de ses doubles prenant le contrôle de son corps  un peu n'importe comment. Et bien sur on trouve au centre de son univers sa petite famille qu'elle efforce d'élevé au mieux, ses deux enfants. Sa sœur non plus n'est pas facile à gérer.



Je n'en dirai pas un mot de plus parce que je trouve le principe assez séduisant pour que vous regardiez au moins le pilote, et que vous continuiez si affinité il y a.



J'adore cette série, c'est sur, elle est moins bien que les autres productions que nous propose cette chaîne, parce que, très franchement, les scénario n'est pas des plus poussé, je la regarde surtout pour Toni Collette qui joue merveilleusement bien (Oscar du meilleur second rôle dans Sixième Sens), on la connaît aussi pour son rôle de maman dans Little Miss Sunshine.
Aller, je vous laisse vous jeter sur le pilote, je vous donne même un petit lien, pour la forme.


P.S : Je donne une petite mention spéciale pour le quatrième épisode de la saison trois, dont la fin m'a scotché, littéralement.










jeudi 26 mai 2011

Marchlands, ça c'est bon.


Marchlands est une série en cinq épisodes diffusée entre le 3 Février et le 3 Mars 2011 sur la chaîne anglaise Itv. Créée par Stephen Greenhorn qui a fait ses armes en tant que scénariste sur Doctor Who, et David Schulner qui a  débuté en participant à l’écriture de la saison 1 de Desperate Housewives.
Nous suivons trois familles à trois différentes époques et étapes de leurs vies occupant la même maison.
En 1968, Ruth et Paul Bowen perdent leurs filles dans un terrible accident, ils essayent de surpasser cette épreuve tant bien que mal dans une ambiance plus que pesante, en effet ils vivent avec les parents de Paul dans une propriété du nom de Marchlands. Ruth ne comprend pas, Alice, feu leur fille semble toujours présente dans la maison.
En 1987 Helen et Eddie Maynard louent Marchlands. Ils vivent avec leurs deux enfants, la plus jeune, Amy semble avoir une amie imaginaire du nom de Alice, les parents essayent de comprendre leur enfant qu’ils pensent malade.
En 2010, Mark Ashburn et sa femme Nisha Parekh achètent Marchlands, c’est en refaisant la tapisserie qu’elle découvre la chambre de Alice et par la même occasion une photo de l’enfant. Son mari ayant passé sa jeunesse aux alentours, elle le soupçonne de ne pas avoir dit l’entière vérité au sujet de leur emménagement dans son village natal.

Trois temps différents, un même lieu, on pourrait s’emmêler les pinceaux mais pas du tout. On glisse aisément d’une période à une autre. Voir les différentes cultures et mentalités au travers de trois familles anglaises est assez drôle et plaisant. La réalisation est bien menée, le suspens est de mise. On retrouve tout de même quelques clichés du genre tel que l’eau jaillissant de sa propre volonté de la plomberie.
Cette nouvelle série fantastique  d’ores et déjà disponible en DVD propose un casting surprenant, avec des acteurs venus de la télévision anglaise, on y retrouve des visages familiers tout droit issus de Life On Mars, Doctor Who et Dead Set.
Je vous conseille d’y jeter un œil attentif, cette série ne demande pas énormément de temps et développe une intrigue assez séduisante. Et n’oublions pas l’un des principaux gages de qualités, elle a eu de très bonnes audiences pour atteindre 5.9 millions de téléspectateurs pour le cinquième et dernier épisode.

En d'autres mots 
J'ai adoré, rien de plus, et surtout rien de moins. Cinq petits épisodes de génie, mon seul regret et de ne pas les avoir vu à la suite mais d'avoir du attendre entre chaque, a voir en 4h20, pour une nuit blanche des plus agréables.

Les Beaux Mecs, tout droit sorti de chez France 2


La plupart des fans de séries américaines n’aiment pas les productions françaises, normal, nous avons un léger retard. Pourtant, la scénariste française Virgine Brac à l’origine de Reporters et Engrenages a écrit le scénario de l’excellente production de France Télévision, Les Beaux Mecs, avec Simon Abkarian, Anne Consigny et Simon Rabourdin. La chaîne nous propose un thriller haletant remarquablement bien joué, avec une nouvelle tête du nom de Soufiane Guerrab plus que convainquant.
Un « Beau Mec » est un membre de la mafia parisienne dans les années 60. C’est l’histoire de Tony Roucas dit Tony le Dingue, condamné pour 25ans, il s’évade sur un coup de tête en suivant son jeune compagnon de cellule. Les deux hommes n’ont aucun point commun. Tony est dépassé dehors, il arrive dans un monde qu’il ne connaît plus, où ses vieux amis ne sont plus qui ils étaient, il a besoin de repères et ceux qu’il connaît sont loin d’être d’actualité. Vers qui se tourner ? Le jeune Kenz, l’homme avec qui il s’est évadé, petit truand des banlieues. C’est alors le choc des cultures entre Tony, vieux gangster ayant des principes, qui prépare ses casses habilement et les nouvelles méthodes des jeunes qui n’organisent rien et prétexte un flingue pour voler tout ce qui leur plaît. Tony, qui veut se venger d’hommes bien installés, va utiliser toutes les ruses qu’il connaît pour essayer de fairetomber les frères Balducci, ceux là même qui lui ont causer du tort à lui et sa famille.
En parallèle, grâce à un savant montage alterné, on découvre la jeunesse de Tony, pourquoi il en est arrivé là, le Paris des années 60 et sa mafia, sa mère, sa montée infernale dans la violence, le lien fraternel qu’il tisse avec Guido, un truand de Marseille.
Au centre de tout ça, une femme. Un gangster amoureux est un gangster dangereux, c’est ce que j’aurais retenu des huit heures des Beaux Mecs.
J’ai été agréablement surpris par cette série au rythme effréné, au scénario plein de rebondissements où la violence n’est pas gratuite, pour une fois. Les flashbacks apportent un côté très réaliste et donnent plus de profondeur à ce personnage de gangster au grand cœur. Le Paris des années 60 est très bien rendu, l’immersion est totale.
Une histoire d’amour, certes, mais elles sont rarement traitées avec autant d’intensité, Anne Consigny est excellente dans le rôle de la femme de Tony, perdue dans un imbroglio de sang et de mensonges. On sort des sentiers battus tracés ces dernières années par la télévision française.
Tony Roucas
Plus qu’une histoire d’amour, Les Beaux Mecs raconte véritable un choc générationnel. D’un côté nous avons Kenz Bourrich, petit gangster banlieusard habitués des trafics sans envergure. Et de l’autre Tony, vieux mafioso parisien issu tout droit dans années 80. Ils vont alors travailler ensemble pour arriver à un parfait travail d’équipe.
Violente et drôle à la fois, ce n’est tout de même pas une série que je conseillerais aux plus fragiles d’entre vous. La violence n’est certes pas gratuite mais extrêmement bien représentée.
Une série qui sort donc de l’ordinaire et surprenante, inspirée et rythmée. Le coffret DVD est disponible depuis le 12 Avril, sinon, je ne désespère pas d’une éventuelle rediffusion sur une chaîne du groupe France télévision.

En d'autres mots
Si vous ne savez plus quoi regarder, mais ce n'est vraiment pas une priorité.

Rubicon!


Le public français a désormais accès à l’une des dernières séries en date de la chaîne AMC, diffusée le Mardi 25 Janvier à 20h40 sur Orange CinéMax à raison de deux épisodes tous les mardi... Rubicon, créée par Jason Horwitch (NIH).


Série(s) // Rubicon
Une série traitant de conspirations politique et de manipulation

Tom Rhumor découvre un matin un trèfle à quatre feuilles dans son journal, il met alors fin à ses jours d’une balle dans la tête. Sa femme essayera de comprendre ce geste.
En parallèle, Will Travers, brillant analyste politique pour les services secrets, découvre plusieurs références aux trois pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire) et au trèfle à quatre feuilles dans les mots croisés de grands quotidiens nationaux. Après en avoir parlé à son supérieur, ce dernier perd la vie de manière suspicieuse. Will se voit également confier un dossier sur un terroriste islamiste. Ne pouvant se fier qu’à lui-même, il va tenter d’élucider le mystère et ainsi comprendre quelle est cette quatrième feuille, symbole d’un quatrième pouvoir au sein de notre société.

Un génie incompris ?

Malheureusement, la série ne connaîtra jamais de deuxième saison, n’ayant pas touchée assez de téléspectateurs lors de sa première diffusion. Les producteurs ont déclarés : "Rubicon nous a donné l'opportunité de raconter une histoire riche et fascinante et nous sommes fiers de cette série. Ce ne fut pas une décision facile mais nous sommes heureux d'avoir eu l'opportunité de travailler avec cette équipe au talent phénoménal".

Plus qu’une série, une ambiance à elle seule

Rubicon, c’est beaucoup de neurones qui se touchent, 45 minutes de sourcils froncés et la délicate impression d’être le jouet des scénaristes jouant avec votre tête.
James Badge Dale tient le rôle principal ; déjà connu pour sa prestation dans The Pacific, c’est un acteur plus qu’étonnant. Ses yeux pétillent d’intelligence, l’acteur réussit parfaitement à se mettre dans la peau de ce jeune veuf, brillant analyste à l’API (American Policy Institute). Il se retrouve au centre d’un complot où il est mis à rude épreuve par ses ennemis et n’est pas non plus épargné des femmes. Il errera entre la solitude, l’incompréhension et la perte de tout repères. Entouré d’une équipe d’autres brillants analystes, et acteurs soit dit en passant, il va affronter les menaces terroristes comme ils l’entendent dans cet agence.

Une réalisation magistrale où l’on retrouve une esthétique très particulière, proche du cinéma d’Hitchcock, où chaque mouvement de caméra, chaque élément du cadre participe au sens de l’œuvre audiovisuelle. A contrario, le rythme peut parfois être décourageant : pas une fusillade, pas de scènes d’actions (du moins comme on l’entend dans Die Hard), ce qui peut rendre la série assez longue aux yeux de certains. Loin de 24h Chrono ou Sons Of Anarchy, c’est une série qui se veut plutôt cérébrale.

Will Travers n'emmène pas ses secrets dans sa tombe


Un James Badge Dale intrigant, des personnages intenses et manipulateurs, un scénario tarabiscoté, un rythme particulier, une ambiance à elle seule, voici ce que propose cette série en 13 intenses épisodes. En un mot : Géniale, du moins à mon goût.
A noter qu’au contraire de FlashForward (autre série annulée après diffusion de la saison 1), Will Travers trouve le fin mot de l’histoire et le spectateur peut s’endormir (presque) tranquillement.
En d'autres mots
C'est pas long, une saison, James Badge Dale, on l'aime si on a vu The Pacific.
En bref, jetez vous dessus, parce que c'est à découvrir, réellement. Et on le sait, les séries d'AMC ont le don de placer une ambiance dont elle seule en ont le secret.

Et c'est parti. Fringe.


A l'heure où je vous écris ces lignes, je suis en pleine découverte du dixième épisode de la saison 3 de Fringe. Le but de ce blog sera de vous induire vers d'autres habitudes en matière de séries. Combien de fois chacun d'entre nous s'est-il dit « Zut, qu'est ce que je pourrais bien regarder maintenant, un film c'est trop long, un petit épisode de... et s'en suit de longues recherches et renseignements. Ici, vous trouverez des avis, sans spoilers de tous ce que j'ai regardé et regarde à l'heure actuelle. Chaque article sera alloué à une série en particulier.

Aujourd'hui ce sera Fringe.
Je vous passe les détails que vous pourriez n'importe où. Comme ou .



Qu'est ce que c'est?

Fringe, c'est une série de science fiction, au départ c'est du surnaturel, avec des phénomènes paranormaux, quelques créatures. On va au frontières des sciences actuelles pour résoudre les énigmes les plus folles en suivant une équipe du FBI. Un diabolique complot en toile de fond rythme les différentes saisons. Les théories scientifiques développées tout au long sont intéressantes, on va du voyage dans le temps au contrôle mental, en passant par la reconstruction organique. C'est un bon thriller, où les personnages sont intrigants et bien développés. On y retrouve Walter Bishop, un scientifique de génie fan de drogues sortant de 17ans d'hôpital psychiatrique. Une agent du FBI plus que douée, et un fils légèrement marginal mais tout aussi intelligent que son père.

Pourquoi j'aime bien?
Le Docteur Walter Bishop est un personnage extrêmement drôle, comme un petit croisement entre Sheldon Cooper et Gregory House, le LSD en plus. 
Le rythme est effréné, bien mené. 
Le scénario est certes parfois un peu gros mais il marche, qui sont ces messieurs dénommés les Observateurs, je regarde en ce moment même mon 56ième épisode et je me le demande encore, et regarde  pour savoir avec quelle pirouette les scénariste expliquent tous ça.



En d'autres mots

Une série comptant trois saisons de 22 épisodes chacune, 66 au total, tous ne sont pas vibrant, les fans de X-Files se retrouveront dans la première, les fans de science-fiction dans la dernière. Si vous n'aimez ni l'un ni l'autre mais que vous êtes curieux, je vous la conseille, parce que, c'est avec le plus d'objectivité possible que je vous affirme que c'est une bonne série, méritant d'être vue, et même revue.