dimanche 20 novembre 2011

Urgences, pourquoi pas?

Bon, je suis absent de ce blog depuis un bail. Même longtemps. Je reviens subrepticement vous parler d’une série qui m’a beaucoup marqué ces 5 derniers mois. Urgences (E.R pour Emergency Room en V.O). 

Stupeurs et étonnements, comme le dit si bien le proverbe latin « les gouts et les couleurs ne se discutent pas » donc s’il vous plait, n’ayez pas de préjugés du genre « c’est vieux, c’est nul , a passait sur TF1 »



J’étais en montagne cet été et ne savait quoi regarder, bien sur on avait Breaking Bad et Weeds pour tenir le coup, mais il faut avouer que l’été, il n’y a pas beaucoup de diffusions. J’ai donc cherché une série à regarder, chercher et chercher quelque chose qui me plairait avec certitude, et que je n’avais pas déjà vu, bien évidemment. L’excellent site http://subfactory.fr et son classement m’a beaucoup aidé.
Les faits sont là, je me lance et fais l’acquisition de la saison 1. J’adore les séries médicales (à l’exception de Scrubs), ce qui m’a motivé. Je lance le pilote. Stupéfait. Le coté 90’s me fait beaucoup rire, le doublage français m’horripile, mais le rythme est sensationnel. S’en suit 322 épisodes de 40 minutes.

J’ai finis la quinzième saison il y a peu, avec dégout. La série a commencé en 1994 et s’achève en 2009. On y trouve une multitude de personnage, représentation concrète de la société américaine sur le front des Urgences de l’hôpital Cook County de Chicago, hôpital de comté donc où les médecins font beaucoup avec peu de moyens. Mais quinze saisons tout de même. Les personnages ne restent absolument pas les mêmes. Choix pleinement assumé, des acteurs partent faire carrière au cinéma (on pense à George Clooney et sa cravate verte imprimée père noël typique 90’s). Les choix scénaristique sont drastiques, la mort, les choix de vies font partir un  nombre important de personnages, et à chaque fois, je pestais contre ces choix.
Mais les faits sont là, cette série m’a mise dans tout mes états. Certainement parce que je l’ai regardé en concentré, comme à chaque fois ce qui me permet d’être sensible au plus haut point, augmentant mon empathie envers des personnes construites de toutes pièces.

Urgences est magique, un nombre importants de thèmes y sont abordés. La difficulté de gérer les urgences en premier lieu, le divorce, les études, l’argent, le problème des sans abris, les maladies habituelles, le SIDA, la situation au Darfour (des médecins font de l’humanitaire), l’alcoolisme, la drogue, la guerre en Irak. Mais les trois grands thèmes, réellement importants, et très américains sont l’amour, la mort et la famille. Parce qu’au final c’est 322 épisodes de médecins et infirmière créant une grande famille, luttant chaque jours pour éviter le décès a des dizaines d’accidentés, et ce avec un réalisme détonant. On suit l’avancé d’externe devenant interne devenant médecins titulaire, on prend les personnages réellement à cœur, même un connard comme le Dr Romano.
Les faits sont là, et c’est pour ça que cette série est un classique, elle a tous les arguments d’une bonne fiction. Parfois tirée par les cheveux certes, rentrant dans les clichés les plus complet, mais, de notre point de vue de français en 2011, cette série, je la trouve fabuleuse.

Voilà, si vous ne savez pas quoi regarder, lancez vous dans l’aventure d’Urgences, et arrêtez vous aux alentours de la saison 7-8, parce qu’après ce n’est que rajout. Mais jetez y un œil attentif, elle s’adresse à tout le monde, les femmes et hommes de 15 à je ne sais combien d’années. Les filles y trouveront des histoires d’amours palpitantes avec George Clooney. Les hommes y trouveront leurs comptes d’actions et de sang. Le tout dans un équilibre surréaliste, et un rythme, un rythme des plus fabuleux.

Sinon je crois que c’était mon dernier article.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire